Les nuits blanches

« C’était une journée particulièrement chaude, un mois d’avril à Paris. Je m’étais rendue, avec un parent  physicien, déjeuner dans un restaurant chinois. »

La conversation incidemment nous amena à parler de nos passions réciproques.

Rien n’était plus éloigné en apparence que deux personnes travaillant l’une sur le réel mesurable et quantifiable et l’autre sur le rêve, mais la discussion allait bon train, et une logique implacable animant l’un et l’autre permettait d’établir des ponts au-dessus de ces continents. Lire la suite …

Faire son deuil

“Faire son deuil” n’est que la vulgarisation – la diffusion comme farce, comme pseudo sagesse exécrable – d’un processus freudien, comme on dit, avec satisfaction, qu’un bébé “fait ses nuits” : faire, verbe vicaire, prostitué. L’expression sert d’alibi idéal (fièrement revendiqué) aux trahisons lâches. La métaphore du deuil est scandaleuse, non parce qu’elle assimile tout trauma (toute séparation) à la mort, mais parce qu’elle sous-estime la vérité de la catastrophe. Lire la suite …

Le labyrinthe de l’inceste

Annie a la trentaine et souhaite “travailler de nouveau sur elle”, après plusieurs années d’entretiens auprès d’un psychiatre :

« Des choses du passé reviennent, je sens que mon attitude change, je fais des cauchemars à répétition. Souvent je craque et dans ces cas-là je tape sur la personne qui vit avec moi ou sur mon chien. Je déborde, cela ne me paraît pas normal ! Je ne sais pas si j’ai bien fait de m’adresser à vous. Je suis venue, par le plus complet des hasards, je ne sais pas vraiment ce qui a pu vous distinguer des autres. On a trente-six solutions, pourquoi prendre celle-là, pourquoi vous choisir vous ? » Lire la suite …

Les cauchemars aident à mieux vivre

Le cauchemar est le gué permettant à la fois le franchissement de l’épreuve du deuil et l’apprentissage de l’observation du lever du soleil de la vie. Marcher dans son ombre permet d’affronter ses brûlures, de revivifier non seulement le corps mais aussi l’esprit et de développer la chaîne relationnelle, le sens du donner et du recevoir. Personne n’aime faire des cauchemars terrifiants. Souvent même nous pensons qu’ils  nous font du mal. Pourtant, ils nous servent à évacuer, à positiver ce qui handicape notre vie affective et mentale. Lire la suite …

Les désordres endocriniens sont le fruit de l’irrespect

La notion de respect n’est pas prise en compte par la médecine contemporaine. Pourtant, l’irrespect et l’exclusion engendrent de nombreux désordres et maladies endocriniennes, comme des goitres, des pathologies thyroïdiennes, ou des troubles fonctionnels des glandes surrénales, ovariennes, pancréatiques. Lire la suite …

Paix ou guerre

L’être humain est-il capable de vivre en paix ?

L’homme est-il capable de vivre sans guerre ?

Homme est générique car homme ou femme ont les mêmes aptitudes en toutes choses, y compris la paix ou la guerre. Sade dit même qu’une femme peut être pire mais est-il de bonne foi ? Seules les modalités varient… Pas de guerre des sexes sur ce point. En Erythrée, les femmes ayant fièrement combattu l’Ethiopie regrettent la guerre, seule période de leur histoire où elles étaient côte à côte avec les hommes Lire la suite …

Des vies (extra) ordinaires, 3ème témoignage : Solange

“Si la vie était une fleur, chaque instant serait un pétale à caresser. C.H.”

« Mon nom est Solange. Toute mon adolescence j’ai vécu à la campagne au milieu des champs, des pinsons, des mésanges. J’avais horreur de l’école je préférais sauter des barrières, dénicher des merles dans les buissons, regarder le paysan labourer et ensemencer. Emmenée par mes rêveries, j’ai passé une barrière sur laquelle je me suis affalée. Quand je me suis relevée, de mon étourderie, j’en suis restée amoindrie et estropiée toute ma vie. Alors méfiez-vous de vos rêveries… »

Des vies (extra) ordinaires, 2ème témoignage : Yves

“La vie, un hiéroglyphe à décrypter, pour oser son rêve d’intensité et d’harmonie. C.H.”

« Je m’appelle Yves. Lorsque je suis né j’étais atteint d’un handicap. Mes parents ont beaucoup souffert mais j’ai réussi à faire comprendre que la vie était un lien, un échange. »


Repères pour une écoute autour du deuil

Si la mort n’existe pas, le départ, lui, est bien présent.

Et si la vie est partout, ici et là-bas, nous avons des démêlés à résoudre avec elle ici et maintenant, en particulier lors d’un décès.

Le deuil, comme je l’ai déjà évoqué dans un article précédent, est non seulement impropre mais irrespectueux.

Cela signifie-t-il pour autant que l’on doit rester sans rien faire ou sans rien dire ?

Dans ces instants qui s’éternisent devant l’infini du temps de la vie, comment ne pas se trouver désemparés, abasourdis, voire révoltés, annihilés par l’épreuve ?

Voici donc une proposition de repères pour une écoute de personnes vivant cette incommensurable douleur qu’est le deuil. Lire la suite …

Assumer sa réalisation sociale et affective

Depuis des lustres et des lustres, l’homme aime rêver et veut retrouver un sens, un contenu dans son rêve, une signification qui va lui permettre soit de s’embellir, soit de s’assurer, soit de se prévenir. Lire la suite …