Les désordres endocriniens sont le fruit de l’irrespect

La notion de respect n’est pas prise en compte par la médecine contemporaine. Pourtant, l’irrespect et l’exclusion engendrent de nombreux désordres et maladies endocriniennes, comme des goitres, des pathologies thyroïdiennes, ou des troubles fonctionnels des glandes surrénales, ovariennes, pancréatiques.

Médecin des hôpitaux, Josée, célibataire, élève seule son fils.

Elle est donc très attentive à tout ce qui se passe dans la vie de Sébastien, âgé de onze ans. II est devenu l’ami de Lucas depuis quelque mois, qui, à vrai dire, a jeté son dévolu sur lui.

Sébastien, fils de thérapeute, s’est tout naturellement prêté au jeu de l’écoute, surtout quand son ami est brutalement tombé malade, atteint de troubles glandulaires importants qui retardaient sa croissance.

Beaucoup d’enfants inquiets pour lui l’interrogeaient dans la cour de l’école pour savoir si Lucas allait survivre. Cela traumatisait Sébastien, enfant sensible et intelligent. Leur amitié s’en trouva renforcée.

Un événement survint alors, qui marqua beaucoup Josée :

“A la rentrée scolaire, mon fils se trouva être le voisin de classe de Lucas. Peu de temps après, son portefeuille disparut avec tout son argent et ses papiers d’identité. Sébastien le rechercha en vain, jusqu’au moment où il décida de mener sa propre enquête.

Et tous les gamins de la classe lui dirent : ‘C’est ton copain Lucas qui a fait le coup et ton porte-monnaie se trouve dans le caniveau.’ Sébastien le retrouva effectivement à l’endroit précisé par ses camarades d’école.

Cet événement l’avait choqué, il voulu en avoir le coeur net et demanda l’aide d’un surveillant qui interrogea Lucas. C’était bien lui l’auteur du larcin.”

Durant les vacances, Josée avait vu Lucas en compagnie de deux petits “rouleurs de mécanique”, fort irrespectueux envers les filles.

Lucas avait donné plusieurs rendez-vous à Sébastien, qui avait attendu longtemps sans voir personne arriver. II avait appris, quelques jours plus tard, que les trois enfants s’étaient revus la veille sans le prévenir et se moquaient bien de lui. Ce larcin était l’aboutissement d’une amitié plus que douteuse.

Cependant, l’enfant, averti par sa mère, n’en avait cure. II était nécessaire qu’il réalise, de lui-même, la nature de cette amitié. Lui, qui avait toujours été un enfant médiocre à l’école et auquel on attribuait d’importantes potentialités non exploitées, se mit à améliorer toutes ses notes.

Elles s’élevèrent régulièrement jusqu’à atteindre 19 ou 20/20 dans tous les domaines, ce qui ne manqua pas de surprendre sa mère.

Elle avait été habituée à voir son fils se laisser aller et trouver tous les moyens pour éviter devoirs et école. Ce fut une conséquence inattendue mais fort intéressante de cette épreuve. II y en eut une autre : Sébastien s’inscrivit dans un club d’athlétisme. Là, il n’était pas le meilleur, mais la pratique du sport lui fit le plus grand bien en le confrontant aux autres dans des domaines différents, et tous aussi respectables, et en lui inculquant un code moral de respect des autres.

Rechercher l’origine des maladies

Mais Josée, sans cesse, s’interrogeait : “Pourquoi Lucas s’est-il entiché de mon fils ?” Sébastien, comme sa mère, avait une grande faculté d’écoute et cherchait à aider et à guérir les autres de leurs difficultés. II admirait l’aisance de Lucas qui aimait se produire sur scène en jouant d’un instrument.

Sébastien avait un père concertiste qui n’apparaissait que très occasionnellement dans sa vie d’enfant.

II revivait, à travers le talent de Lucas, l’image glorieuse d’un père absent et était ensorcelé par cette projection sur ce garçon sans respect vis-à-vis de lui.

Cette épreuve lui permettrait peut-être de prendre du recul par rapport à son père, qui avait eu, à son égard et envers sa mère, un comportement fort cavalier et irresponsable.

Sébastien, comme disait sa mère, se “remusclait” aux niveaux sportif et intellectuel pour prendre ses distances avec un père toujours absent et un ami très décevant.

Mais les troubles glandulaires et le comportement d’irrespect de Lucas envers son meilleur ami m’intriguaient. On sait que souvent les adultes qui ont été battus dans leur enfance battent les leurs parce qu’ils n’ont connu que cela.

Je questionnai alors Josée sur l’origine des troubles de Lucas :

“Lucas était très musicien. II avait un excellent professeur de musique qu’il partageait avec Sébastien, ce qui favorisa leur rapprochement.

Mais la mère de Lucas est partie avec ce monsieur que Lucas lui avait présenté. Ce fut à cette époque que les troubles glandulaires de l’enfant débutèrent.

Lucas s’est peut être senti coupable de la rencontre de sa mère et du professeur de musique, puisqu’elle avait eu lieu par son intermédiaire.

“Oui, il s’est alors interdit de grandir, pour arrêter l’évolution des événements occasionnés par cette rencontre.

“Je me demande si les traitements hormonaux vont être efficaces dans ce cas.”

C’est en effet la question que l’on peut se poser si l’origine de la maladie n’est pas recherchée.

La médecine ignore que l’irrespect entraîne des désordres glandulaires.

Notre société bafoue de façon générale (e respect de l’homme, le respect d’autrui, et les relations humaines, souvent déplorables, entraînent fréquemment des désordres endocriniens.

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