Des vies (extra) ordinaires, 5ème témoignage : Marie-Louise

« Je ne suis pas très âgée mais pas très jeune, non plus. Mon âge, je l’ai oublié et je l’oublierai aisément si ma vie était facile, si mes rides avaient disparu, si mes soucis s’étaient évanouis.

J’espère ce jour, où je me promènerai dans un air de calme et de bonté. Mais, mon passé et mon présent furent tout l’opposé. J’ai pris mari très jeune en prenant bien soin à ce choix. Et c’est là que mon malheur commença, ma vie fut un enfer. Cet enfer se résume à quelques mots : essayer de survivre aux coups et à la violence. Je ne suis pas là pour vous engager à subir un système identique, mais pour vous dire que le désespoir ne doit jamais vous envahir. Si la majeure partie de ma vie fut accompagnée de la violence, la violence fut et est réduite à la volonté de vouloir la réduire. Par expérience je vous le dis, prenez le temps de l’espoir. »

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