Psychanalyse par les rêves et la musicothérapie

À quoi s’applique cette méthode thérapeutique ? La méthode Arabel permet de résoudre une grande partie des troubles de la communication, de l’audition, de l’écriture et de la latéralisation. Bien sûr, un grand nombre des patients sont des enfants. Ces troubles sont en relation avec des somatisations qu’il convient de lever, dans les profondeurs où l’être a été touché. Mais il y a aussi des pathologies secondaires qui peuvent aussi être traitées à leur source, telles que des affections dermatologiques et posturales, ou encore des séquelles de choc et d’accidents.

Pourquoi la psychanalyse par les rêves ?

Selon J. Deval, « les cauchemars, c’est notre âme qui balaye devant sa porte ». C’est Victor Hugo qui écrit, dans « Les Misérables » : « On jugerait bien plus souvent un homme d’après ce qu’il rêve que d’après ce qu’il pense ».

L’opération qui consiste à « shunter » le mental permet de connaître notre véritable réalité dans son état brut, non filtrée, non déguisée, car le mental ment – il ment même à nous-mêmes pour nous rendre la vie plus vivable. Oui, le mental censure ce qui n’est pas recevable du subconscient, si bien que l’on ne peut pas comprendre la cause de certains mal-être qui nous minent. Par exemple. Une personne gagne très bien sa vie dans un poste qui ne lui plaît plus. Il y a lassitude de la médiocrité, de la routine et de l’entourage. Mais que faire d’autre ? Pendant qu’il y a 3 millions de chômeurs, SDF et autres, on n’est pas content de son sort ! Est-ce bien raisonnable ? Le « bon sens » mentalisé censure la demande avant même qu’elle soit conscientisée. Pendant ce temps, le maître intérieur se fâche et coupe des circuits énergétiques : c’est la dépression. La personne interrogée sur ce qui ne va pas dans sa vie vous répondra : « Rien, je ne sais pas ».

Pourquoi la musicothérapie ?

D’abord il y a des musiques qui amènent à un certain lâcher prise, ou à une certaine résonance intérieure qui fait exploser les non-dits. La musique peut agir selon le choix comme amplificateur ou comme baume calmant. Elle exalte l’âme enfermée, isolée, lui permettant de témoigner sa présence.

Mais il y a aussi la technique des sons filtrés qui a été largement promue par le Dr Tomatis. Le principe est relativement simple. Les émotions que nous avons mal gérées et mal digérées se mémorisent de cent façons dans l’organisme. En particulier en créant des tensions sur des claviers de petits muscles auditifs, effaçant ainsi la réception de certaines fréquences, amplifiant anormalement d’autres. Il en résulte une audition déformée qui devient notre façon personnelle d’entendre, de même que nous acquérons une façon personnelle de voir la vie (astigmatisme).

Une audiométrie précise relevée sur ordinateur permet de corriger les sons des morceaux musicaux choisis afin qu’ils soient perçus dans leur normalité par l’auditeur, c’est-à-dire comme il devrait les entendre. Curieusement, il a été constaté que cette action feed-back avait pour résultat de déverrouiller les petits muscles auditifs et de lâcher les mémoires émotionnelles initiales. D’où psychothérapie musicale.

Quelle différence entre la méthode Tomatis et la méthode Arabel ?

Le Pr Bernard Herzog et Christine Herzog ont depuis 1978 mis au point leur méthode qui présente une large extension par rapport aux sons filtrés de Tomatis. D’abord, la musique diffusée est variée, contrairement à Tomatis qui diffuse surtout du Mozart. De plus, il y a un accompagnement psychanalytique permanent. Enfin, Arabel n’utilise pas, comme Tomatis, la voix de la mère, surtout si elle a été négative, car les résultats dans ce cas sont désastreux.

Le Pr Herzog déclare : « Nous avons remarqué, après le Dr R.Cahen, que quelques entretiens analytiques exclusifs, centrés sur l’analyse des rêves et affects selon la méthode C.G.Jung, donnaient des résultats supérieurs à une cinquantaine d’heures de musicothérapie ».

Dans un premier volet :

Le matériau privilégié est l’imagerie mentale, le rêve raconté par le patient, interprété par lui et ensuite par le psychanalyste. Il faut savoir que les rêves renseignent très précisément sur l’état de santé du patient, ses probabilités de guérison en cas de pathologie, sur son degré d’évolution spirituelle, son histoire réelle non fantasmée, ses conflits, même les plus refoulés, voire son futur. Dans les rêves, « tout est dit ». Si le sujet parvient à extraire les racines profondes des conflits psycho-affectifs qui sont à l’origine de sa pathologie, la thérapie des rêves peut être un adjuvant sérieux et fiable d’autres thérapeutiques médicales ou chirurgicales ; parfois, elle peut les remplacer avec succès dans des affections psychosomatiques. Le graphisme, les dessins, l’attitude du sujet, son comportement, ses gestes, ses mimiques, sa voix, son regard, tout possède un certain sens et donne de précieuses indications.

Dans le second volet :

La thérapie consiste à utiliser de la musique et des sons filtrés – notamment pour les enfants en difficulté d’adaptation – qui permettent une régression et opèrent de façon semblable  une sophronisation (mise en état alpha). Ces musiques ont le rôle d’activateur onirique et stimulent le subconscient d’une façon générale.

L’interprétation des rêves est-elle accessible à tous ?

Les rêves ont toujours eus une grande importance dans les civilisations antiques et primitives. Dans le temple d’Apollon, à Delphes, la pythie, avant qu’une certaine corruption politico-religieuse ne l’assigne à donner des oracles, était une simple confidente et une conseillère éclairée prodiguant une aide psychologique à ceux qui venaient la consulter. Les patients venaient de loin et attendaient sur place quelquefois plusieurs jours avant d’obtenir un entretien. Pendant ce temps, une ambiance de musiques, de chants et de parfums avait pour but de rompre les attaches du monde extérieur et d’être confronté avec l’intimité du soi profond. Pendant le sommeil de ces patients qui bivouaquaient sur place, des rêves forts jaillissaient – et ces rêves faisaient l’objet d’une analyse minutieuse de la pythie.

De même qu’un chirurgien doit se récurer les mains avant les interventions pour ne pas polluer l’opéré avec sa flore personnelle, le psychothérapeute doit préalablement faire un travail de nettoyage intérieur afin de ne pas projeter ses problèmes personnels dans l’interprétation des éléments de vie de ses patients. Aussi l’asepsie psychologique est probablement plus importante que les diplômes officiels, qui ne sont qu’une « énorme farce inopérante dans ce domaine » (sic B. Herzog)

Quels sont les cas régulièrement traités par Arabel ?

  • Les retards scolaires, les défauts d’adaptation et contre-performances les défauts d’apprentissage scolaire, redoublements, inattention, manque de concentration et de mémoire, asthmes et eczémas psychosomatiques, énurésie, insomnies, troubles de croissance et de statique corporelle (scolioses …), problèmes de latéralisation, dyslexie, dysorthographie, bégaiement, certaines surdités
  • Séquelles de traumatismes de l’existence : états dépressifs, chocs psychologiques, problèmes conjugaux, familiaux, affectifs, perte d’un être cher.
  • Troubles graves d’édification de la personnalité : Autistes et certains mongoliens, certaines épilepsies de l’enfant, anorexie mentale
  • Enfants handicapés : Infirmes moteurs et psychiques, séquelles de traumatismes obstétricaux, séquelles trophiques d’accidents vasculaires
  • Amélioration des performances : Facilité d’apprentissage des langues étrangères, faculté relationnelle, développement de la communication, créativité
  • Education vibratoire : Rééducation des artistes chanteurs et musiciens, ouverture de l’oreille à toutes les fréquences, meilleure connaissance de soi
  • Recharge énergétique : fatigue professionnelle ou scolaire, post-partum, convalescence post-opératoire
  • Préparation aux compétitions sportives : sophronisation profonde, charge énergétique, dynamisation psychique

Les résultats de 20 ans d’expérience

Arabel a assuré le suivi d’un certain nombre d’autistes depuis sa création en 1978, mais aussi de sujets porteurs de cancers ou de Sida. Plusieurs ouvrages ont été de ce fait consacrés à la psychologie des cancéreux. Les recherches se poursuivent sur les enfants, petits et grands, en difficulté ou stressés par le monde actuel. Un bon nombre de personnes ont pu se retrouver avec elles-mêmes et s’épanouir comme elles le souhaitaient. Arabel est aussi un centre de dépistage et d’orientation thérapeutique.

Pour un rationaliste endoctriné par le mythe technologique, il n’est pas toujours spontané de se tourner vers les mystères de la vie. Mais il n’y a pas de miracle ; seul prévaut l’effort de l’être pour reprendre le chemin de son épanouissement continu avec l’aide d’un thérapeute qui n’est habité ni par le désir de pouvoir sur les autres ni par celui de la notoriété, mais seulement par l’amour qu’il porte à autrui et le respect qu’il leur offre.

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